La région Méditerranéenne est-elle devenue une région essentiellement urbanisée. La plupart de la population habite aux villes et cette tendance continuera, et sûrement augmentera, les années prochains. 

La rapide croissance urbaine de la région a conduit à des déséquilibres et disfonctions importants à plusieurs niveaux: territoriel, économique, social et environnemental. On parle aussi d’une région avec des États très centralisés dont leurs villes ont besoin d’avoir le pouvoir de jouer un rôle plus actif dans le développement locale afin de mieux connaître les nécessités des citoyens.

En plus, les années récents, les pays de la Méditerranée sont en train d’expérimenter un contexte de turbulances politiques que poussent pour des changements importants dans l’organisation   de l’État, la société et l’économie. Cette instabilité est au même temps un appel pour faire des grands efforts politiques et sociales et améliorer la cohésion sociale. Une vision commune et partagée de quoi devrait-il  être la ville est devenu un élément très important pour maintenir l’union des gens.

Dans ce contexte, la préparation des plans stratégiques pour un développement urbain durable est une nécessité croissante afin d’affronter les défis créés après tous ces bouleversements. Les cas de Sousse, Saida et Larnaca sont un bon exemple de cette situation. Toutes trois villes ont choisi l’implémentation et développement des EDUs pour identifier ses besoins à travers de l’engagement d’acteurs locales et privés et avec la consultation des experts internationales.

Ces cases-là ont tous affronté des défis différents avant et pendant le processus selon le contexte de chaque ville, mais toutes trois ont en commun le rôle crucial des acteurs locales. Depuis le commencement jusqu’à la fin du processus, la participation a eté très importante et nécéssaire afin de valider une vision commune de la ville et de la stratégie et projets à suivre. Le fait d’augmenter la participation de la communauté dans tous lis niveaux du projet a eté un outil pour assurer le sens de propriété entre la société civile. De cette façon, l’EDU est-elle considerée comme un projet de la ville et pas seulement de la Municipalité, évitant ainsi la méfiance la population vers les représentants politiques.

Les résultats des trois processus sont un changement des manières de penser et comprendre la ville. Une EDU n’est-elle pas un projet mais un processus et ça signifie un approche holistique dans tous les projets de développement et dans toutes les priorités établies dans la ville.

Il y a eu un changement de mentalité sur comment aborder la gestion des affaires publiques, avec la prise de conscience de la nécessité de la coordination entre les divers acteurs locales dans l’implémentation des projets futures. Cette attitude a-t-elle favorisé la transparence et responsabilité avec la communauté et a modifié le rôle de la Municipalité pour jour un rôle plus important dans le processus de développement de la ville.

Dès à présent, le défin le plus important au devant des villes c’est comment implémenter et suivre tous les projets definés pendant le processus de l’EDU. Comment continuer à travailler dans une vission commune de la ville? Comment maintenir les acteurs locales impliqués dans le processus de développement de la ville? Ont les villes besoin de créer un système institutionalisé au dedans de la Municipalité afin de soutenir ce processus? Comment peuvent les villes financer les projets?

Ici, vous trouverez plus de détails sur les cas de SousseSaida et Larnaca.